SNCF : on prend les mêmes et on recommence ...

Finalement la réforme de la SNCF voulue par Omo-Macron n’aura servit à rien hormis pourrir la vie de millions Franciliens "prériphériques" encore un peu plus et ce durant trois longs mois.

Les syndicats staliniens et trotskystes gardent la main sur le chemin de français. Pris individuellement, chaque cheminot prétend bosser sans relâche mais aucun n’ira discuter avec vous de l’enchevêtrement nuisible des multiples processus.

Ainsi un exemple parmi tant d’autres, le système actuel de signalisation KVB est nettement moinsefficient que l’ancien système à block automatique lumineux oh je vous le concède légèrement moins sécurisé. Toutefois, il existe depuis plus de 30 ans des systèmes bien plus efficient que le KVB et tout aussi sécurisé. Il s’agit du système SACEM en place sur le RER-A géré par la RATP et qui ferait bien l’affaire sur le réseau SNCF Banlieue. Mais l’attachement culturel et la volonté d’outils spécifiques faits soit disant sur mesure on en eu raison ...


Élections à la SNCF : CGT et SUD indéboulonnables

Par Valérie Collet Mis à jour le 22/11/2018 à 22:15 Publié le 22/11/2018 à 22:11

Les grandes grèves du printemps n’ont pas modifié l’équilibre des forces entre « contestataires » et « réformistes ». Les deux syndicats conservent ensemble la majorité absolue.

Pas de coup de théâtre aux élections professionnelles à la SNCF. La grève record du printemps dernier n’a pas modifié l’équilibre des forces. Le score des quatre organisations syndicales est étonnamment stable : la CGT garde sa première place avec 34,02%. Arrive ensuite l’Unsa avec 24%, suivie par SUD (17,28%). La CFDT reste au quatrième rang avec 14,3%. Les quatre syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD, CFDT) conservent exactement le même poids qu’en 2015, la date du dernier scrutin. Seule évolution notable, le taux de participation est en baisse : 66,70% alors qu’il était de 68,65% en 2015. On constate que les cadres se sont davantage mobilisés (75,26%) que les ouvriers (60,35%). De retour à la table des négociations

La direction de la SNCF explique la moindre participation de « l’exécution » par la disparition des délégués du personnel, des représentants « de proximité » que les salariés connaissaient tous personnellement. Ce n’est pas le cas des représentants des 33 comités sociaux et économiques, des instances nouvelles incarnées par des « inconnus » pour la plupart des salariés. L’équilibre des forces entre « contestataires » et « réformistes » ne change pas : CGT et SUD conservent ensemble la majorité absolue (51,48%) et peuvent ainsi s’opposer à la signature d’un accord. Mais la direction des ressources humaines du groupe SNCF rappelle que des dizaines d’accords d’entreprises sont régulièrement signés à deux, trois ou quatre organisations.

Les mêmes protagonistes vont donc se retrouver autour de la table lors des prochaines négociations pour aboutir à une convention collective. Les mêmes encore pour donner naissance à un nouveau pacte social au sein du groupe SNCF.