Votez blanc pour ne plus voter pour des nuls

Écoeurés par les simagrées de ces gredins de politicards qui ne font rien une fois élus, avec un camarade, nous avons décidés entre le 1er et le 2nd tour des élections départementales de 2015 de faire campagne pour le vote blanc.

L’exercice est difficile car non content d’avoir à disposition les panneaux électoraux officiels pour y faire leur propagande, ces gougnafiers squattent les panneaux de libre expression disséminés dans les villes.

Dans la ville où j’habite, le candidat sortant, dont la vacuité de son action est l’égale au reste de l’univers avant le big-bang, n’a eu de cesse de faire faire des collages quotidiens sur les panneaux de libre expression. Nous saccagions avec plaisir ces collages le soir en rentrant du travail. Son bilan électoral fut donc 3 semaines d’intenses collages. Magnifique !

Il faut y voir aussi une superbe démonstration du sens de la pluralité. Pourtant, au titre de liberté d’expression et 10 jours après l’attentat au torche-Q Chiasrlie Hebdo, il nous a imposé une minute d’applaudissements à l’occasion de ses voeux en 2015.

Notons que la garde prétorienne de sa colistière, nous a fait une poursuite dans la ville voisine le vendredi soir. Pour certains militants (allogènes en plus) de l’UMP, l’incitation au vote blanc est donc un délit ! Comme quoi les partis extrêmes FDG-FN n’ont pas le monopole des méthodes douteuses.

Enfin, constatant avec amertume, qu’il ne pourrait avoir le dernier mot, le candidat sortant également maire de la ville a fait nettoyer plusieurs fois les panneaux de libre expression y compris le samedi et le dimanche de l’élection. L’agressivité de leur dernier passage témoigne d’une haine et d’une hargne digne d’un tigre aux abois.

À la remarque, vous publiez un écrit politique en plein scrutin électoral. Je répondrais : RAP - Rien à péter. Vide juridique : "Vote blanc" n’est pas candidat, il ne peut pas être invalidé. Poursuivre la personne physique qui se cache derrière Déconophone ? D’abord identifie-le connard et ensuite pour quel motif ? Et même à quoi serait-il condamnable ? À l’inégibilité ? Je m’en moque car je ne pense pas être candidat de sitôt !

Oui, je milite pour le vote blanc. Ce scrutin est l’un des premiers où les votes blancs sont enfin comptabilisés à coté et à part des votes nuls (une erreur de vote ?) et de l’abstention (un oubli ?). Rêvons du jour où le vote blanc majoritaire diminuera d’autant les indemnités du candidat élu pendant toute la durée de son mandat. S’il n’est pas satisfait, qu’il démissionne et remette son siège en jeu !

Bon à savoir : chaque bulletin pour un candidat, c’est 0,60 € de financement pour le parti qu’il représente pendant toute la durée du mandat. C’est comme cela que les partis dominants se financent sur le dos des contribuables.

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