La disparition des cabines téléphoniques

Mise à jour du 28 mars 2014, màj 3 juin 2015, màj décembre 2015

Le mouvement de dépose s’accélère dans la ville où j’habite.

Contrairement aux informations ci dessous ce n’est plus France Télécom qui a en charge la gestion mais Orange. Ce dernier prévoit la disparition complète des cabines au plus tard le le 31 décembre 2016.

Il me reste une télécarte 7€50 que j’avais gardée au cas où Free Mobile ferait defaut (zone blanche). Désormais, cela ne mérite plus son remplacement à son échéance prévue au 31 mai 2014.

Il en demeure pas moins que si désormais un abonnement à la téléphonie mobile coûte la somme ridicule de 2 € par mois pour 2 heures de communication, avant la mi-janvier 2012, l’abonnement plancher était aux alentours de 20-25 € par mois, les trois opérateurs persistant dans leur entente illicite.


Avec l’arrivée massive du téléphone portable, les cabines téléphoniques ont perdu tout leur attrait oui mais :

  • le rappel par un correspondant depuis une box était très avantageux financièrement,
  • les touristes étrangers qui ne disposent pas du roaming sur leur téléphone portable peuvent avoir besoin d’une cabine téléphonique, ne serait-ce que pour appeler une dépanneuse,
  • Une batterie sur un téléphone mobile peut vous lâcher au plus mauvais moment, et il continue à y avoir en France des zones blanches où aucun réseau de téléphonie mobile n’est accessible,
  • il y a une époque pas si lointaine où les abonnements à la téléphonie mobile étaient exorbitants à cause de l’entente illicite et persistante des trois opérateurs majeurs à savoir Orange, SFR et Bouygues Télécom. Certains résistaient comme moi et boycottaient avec fermeté un tel racket !

En effet, en 2009, il fallait parcourir 20 km sur la route départementale 8 au sud de Guingamp (Finistère) avant d’en trouver une au centre bourg de Bourbriac. En 2013, les cabines téléphoniques continuent de disparaître. Dans la ville où je réside 37700 habitants, il n’y en a pas plus d’une demi-douzaine, nous sommes loin des 25 cabines réglementaires, cité dans le second article qui suit. Et la cabine téléphonique en illustration vient de trépasser cet été 2013 à l’occasion de travaux de voirie.

Dans les années 80, les PTT apposèrent à l’intention des vandales qui saccageaient sans raison les cabines, des autocollants sur lesquels étaient écrit : un coup de fil peut sauver une vie. C’est choquant qu’en empochant la reconduction de la délégation de Service Universel téléphonique, qu’Orange, l’héritier des PTT, ait oublié cette devise.


Actualités Mai 2006 Enlèvement des cabines téléphoniques

Lors de la concertation sur les services publics en milieu rural, plusieurs élus avaient soulevé le problème de l’enlèvement des cabines téléphoniques sur leur commune sans concertation de la part de France télécom.

L’Association des maires et l’Association des maires ruraux des Alpes-Maritimes se sont associées pour saisir Pierre Breuil, préfet des A.-M., en application de l’article 106 de la Loi 2005-57 du 23 février 2005, relative au développement des territoires ruraux. Une première réunion de travail a eu lieu le 14 avril 2006 pour énoncer l’ensemble de ces difficultés.

France Télécom a donc exposé sa problématique. Société anonyme de droit privé, l’entreprise installe et exploite sur le territoire français des cabines téléphoniques publiques au titre du service universel prévu au 3ème alinéa de l’article L.35-1 du code des postes et des communications électroniques pour une durée de quatre ans (2005-2008) et au titre d’un service commercial proposé aux usagers souhaitant téléphoner sur la voie publique. Le service universel est l’obligation pour France télécom d’installer et de maintenir une seule cabine téléphonique par commune de 1000 habitants et une deuxième cabine pour toute commune de plus de 1000 habitants. France Télécom a précisé qu’il existe une décroissance quasi continue du trafic de près de 50 % en trois ans et de ce fait il leur est demandé d’enlever progressivement toutes les cabines hors service universel ayant un trafic très bas. Le choix de la cabine dite de service universel est, selon les textes en vigueur, du seul fait de l’opérateur.

45 communes de moins de 1000 habitants sont concernées dans les Alpes-Maritimes.

Les représentants des différentes communes ont profité de cette occasion pour faire part de leurs réflexions par rapport à la problématique exposée. Ils ont constaté que dans de nombreux cas l’enlèvement des cabines a déjà été effectué sans aucun dialogue au préalable de la part de l’opérateur ce qui est très regrettable. Les élus ont précisé l’importance de prendre en compte les spécificités géographiques de chaque commune et de ne pas lier totalement l’enlèvement des cabines téléphoniques à la couverture en réseau de téléphonie mobile. L’ensemble de la population du monde rural n’est pas détentrice de téléphone portable. Certains élus ont également précisé que parfois les cabines téléphoniques ne fonctionnaient pas.

Après les discussions, plusieurs impératifs ont été négociés :

L’ensemble des retraits devra se faire en concertation entre le représentant de la collectivité territoriale et l’opérateur France télécom selon une méthode établie à savoir : - France télécom écrit à chaque commune en joignant la liste des cabines existantes avec mention du trafic, désignation de la cabine dite de service universel et identifie les enlèvements programmés. - Le maire répond à France télécom en proposant d’éventuels ajustements. - S’il y a des difficultés, un rendez vous est pris avec le maire pour parvenir à un accord.

L’opérateur accepte donc de prendre en compte dans la discussion certains arguments objectifs présentés par les élus comme la couverture par la téléphonie mobile du territoire ainsi que les caractéristiques géographiques, malgré le fait qu’il soit selon les textes l’unique décideur concernant le choix des cabines dites de services universels.

Chacun des deux partis devra tenter trouver des solutions alternatives en cas de retrait d’une ou plusieurs cabines. Frandce télécom et les élus doivent s’atteler à améliorer leurs échanges et mutualiser l’information. Un bilan de réalisation de ses impératif sera effectué en fin d’année.


Nouveautés, Opérateur fixe Disparition des cabines téléphoniques ? Posté le : 26 juin 2013 par unitélécom Aucun commentaire

Les cabines téléphoniques n’ont plus la cote et deviendraient presque un boulet pour France Télécom, chargé de leur gestion et de leur exploitation.

L’opérateur historique a décidé de sous-traiter la maintenance technique des appareils (réparation, remplacement) à une société extérieure. Le dispositif pourrait être mis en place dès la rentrée prochaine dans certaines régions.

Le nettoyage, la pose et la dépose des cabines téléphoniques sont déjà assurés par des sous-traitants depuis plusieurs années.

Détrônées par le téléphone portable, la téléphonie sur voie publique est en perte de vitesse. Sur les 290 000 cabines françaises de 1996, il n’en reste plus que 153 000 actuellement. Et l’utilisation de chaque appareil est elle aussi en baisse. Rien d’étonnant lorsqu’on sait qu’environ 80% des Français sont équipés d’un téléphone mobile.

Chez France Télécom, on explique :

« L’activité est en forte décroissance depuis plusieurs années. Elle n’est donc pas spécialement prometteuse. Nous préférons nous concentrer sur des activités d’avantage tournées vers l’avenir. »

Récement, France Télécom a été reconduit après un appel d’offres pour assurer le service universel des télécommunications. Il prévoit que chaque ville de plus de 1000 habitants possède une cabine téléphonique sur son territoire, et une de plus pour chaque tranche de 1 500 habitants supplémentaires.

Le service universel des télécommunications oblige aussi à fournir un service téléphonique fixe à un coût raisonnable et à maintenir en état de marche le parc de cabines téléphoniques. Pour France Télécom, cette responsabilité n’est pas contradictoire avec l’externalisation de la maintenance technique :

« Bien au contraire, cela va nous permettre de conserver notre qualité de service. Pour la maintenir à niveau, nous avons besoin de la compléter par des ressources externes. »

320 techniciens s’occupent aujourd’hui de la maintenance technique des appareils de téléphonie sur la voie publique. La majorité vont se reconvertir en interne, explique-t-on au service communication de France Télécom :

« Certains techniciens sont assez âgés, ils vont donc partir à la retraite. Pour les autres, nous allons proposer des postes plus proches des clients ou qui offrent plus d’avenir. Réparer des cabines c’est bien, mais cela n’ouvre pas beaucoup de perspectives. Les techniciens vont donc occuper des postes plus valorisants. D’ailleurs, ce sont eux qui le demandent. »

France Télécom continuera toutefois de piloter les interventions de maintenance des cabines.


Vers la suppression des cabines téléphoniques en France ?

http://www.challenges.fr/high-tech/20140106.CHA8893/vers-la-suppression-des-cabines-telephoniques-en-france.html

Par Chloé Dussapt

Publié le 06-01-2014 à 14h57

Dans un avis, l’Arcep propose au gouvernement de réfléchir à supprimer l’obligation faite à Orange de maintenir au moins une cabine téléphonique dans chaque commune.

Les cabines téléphoniques pourraient bientôt disparaître du paysage français. Selon le site Numerama, l’Arcep suggère au gouvernement de supprimer l’obligation faite à France Télécom de maintenir au moins une cabine fonctionnelle dans chaque commune, ou deux dans celles de plus de 1.000 habitants.

L’opérateur téléphonique a en effet l’obligation de respecter un "service universel" qui consiste notamment à donner "accès à des cabines téléphoniques publiques installées sur le domaine public ou à d’autres points d’accès au service téléphonique au public", selon l’article L35-1 du code des postes et communications électroniques.

Mais dans un avis du 3 janvier, l’Autorité de régulation des communications et des postes encourage le gouvernement à engager une "réflexion" sur cette obligation. Et ce, d’ici le 24 février prochain, date à laquelle l’Etat doit désigner qui sera l’opérateur chargé de fournir la composante "publiphonie" de ce service universel. (Il se pourrait tout à fait que ce soit à nouveau Orange qui doive remplir cette tâche.) De gros investissements pour peu d’utilisation

L’Arcep attire l’attention de l’exécutif sur le fait que "des investissements importants devront être consentis dans les prochaines années pour maintenir en conditions opérationnelles les équipements existants alors qu’une part croissante de ces publiphones ne fait plus l’objet d’aucune utilisation par le public". Car force est de constater que les cabines téléphoniques sont quasi inutilisées depuis la banalisation des téléphones portables -la France recense 71 millions de mobiles, soit plus d’un par habitant. Seuls quelques touristes ou personnes ne voulant pas se faire identifier passent encore leurs coups de fil dans des cabines.

Selon les données d’Orange, l’usage de ces dernières années (estimé en minutes d’appel) est en décroissance constante depuis plusieurs années et tend vers zéro. En 2015, l’opérateur table même sur un usage qui représentera moins de 1% de celui qui était constaté en l’an 2000.

Or la France ne compte pas moins de 103.200 cabines téléphoniques qui nécessitent d’importants coûts d’entretien. Sur ce total, seules 40.000 s’inscrivent dans l’obligation de "service universel". Les autres sont pour moitié des cabines installées en surnombre dans des communes par rapport aux obligations légales et pour moitié des cabines situées sur des sites privés (dans des gares, hôtels, aéroports, etc). Tout le parc qui n’est pas "obligatoire" est en train d’être désinstallé, l’objectif étant que le 31 décembre 2016, toutes ces cabines soient démantelées. Ces dernières sont recyclées par une entreprise sous-traitante de Veolia qui récupère et retraite les éléments recyclables.

D’ici là, l’Arcep demande également que France Télécom soit mieux indemnisé lorsqu’il conserve dans une commune plus de cabines que le nombre imposé par la loi. L’idée étant de permettre à l’opérateur de financer une partie du démontage des cabines.

Pour les autres, la décision est entre les mains du gouvernement qui prendra, peut-être, la même décision que ses voisins européens. Car si la même décroissance d’utilisation est ressentie dans toute l’Union européenne, certains pays ont déjà franchi le cap. C’est le cas des Pays-Bas et de la Suède où l’obligation de service universel n’est plus, et très prochainement de la Belgique.


Les cabines téléphoniques, c’est fini !

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/les-cabines-telephoniques-c-est-fini-20-04-2015-1922852_506.php

Le Point - Publié le 20/04/2015 à 11:23 - Modifié le 20/04/2015 à 12:00 Le Sénat a voté un amendement à la loi Macron, autorisant Orange à cesser d’entretenir ses dizaines de milliers de cabines. Une véritable libération pour l’opérateur.

Par Guerric Poncet

Les célèbres cabines téléphoniques, fierté du réseau de télécommunications français pendant des décennies, vont disparaître des zones rurales dans les prochaines années. Comme le relève Next Inpact, le Sénat a voté la semaine dernière un amendement à la loi Macron, libérant Orange de son obligation de service universel pour les publiphones. Si le vote est confirmé par l’Assemblée nationale, le démantèlement des cabines pourra s’accélérer, car l’opérateur semi-public ne sera plus contraint de maintenir au moins une cabine par commune et deux dans les villes de plus de 1 000 habitants.

"Nous avons déjà commencé la dépose de cabines de notre parc commercial, à différencier du parc lié au service universel (SU)", nous explique une porte-parole d’Orange, jointe par téléphone lundi matin. Au 1er avril 2015, Orange disposait d’un total de 65 250 cabines, dont 39 600 au titre du SU. Pour toucher à ces dernières, l’opérateur attend que la loi Macron soit promulguée. Pourtant, il pourrait déjà s’en débarrasser, car sa délégation de service universel a officiellement pris fin en février 2014, laissant la place à un flou juridique. Moins d’une minute consommée chaque jour

En 1997, à l’apogée des publiphones, la France était couverte de pas moins de 300 000 cabines. Depuis, leur utilisation a décru de 40 % par an. Le développement de la téléphonie mobile depuis la fin des années 1990 a largement réduit l’utilisation de ces cabines. Fin 2014, le taux de pénétration du mobile en France était de 121 % (pour 80 millions de cartes SIM), c’est-à-dire que chaque Français dispose en moyenne de 1,2 téléphone mobile. Pas étonnant que l’essentiel des cabines ne soit plus rentable.

Pour décider quelles cabines déposer en priorité, "nous regardons le nombre de minutes consommées", explique Orange. "La moyenne en France est de moins d’une minute par jour et par cabine, l’usage est extrêmement résiduel", précise la porte-parole. Et ce, "même pour ceux qui étaient de gros consommateurs, comme les touristes ou les Français qui appellent vers l’étranger", car "l’avènement de la voix sur IP (la téléphonie par Internet, NDLR) et d’applis comme WhatsApp ou Viber a généré une forte concurrence", ajoute encore Orange. "Certains élus nous demandent de retirer les cabines"

Sans chiffre d’affaires ou presque, l’entretien des cabines (habitacle, téléphone et réseau cuivre) est devenu un véritable fardeau pour Orange. Les réparations interviennent parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après des dégradations ou des pannes, au grand dam des maires concernés. Des milliers d’entre eux ont d’ailleurs choisi de mettre à la disposition de leurs administrés un réseau Wifi gratuit, pour compléter ou remplacer les téléphones publics. "Certains élus nous demandent de retirer les cabines, soit parce qu’elles sont régulièrement dégradées, soit parce qu’ils veulent récupérer des mètres carrés", explique Orange.

En parallèle du démantèlement, Orange assure qu’il renforce sa participation au programme "zone blanche", qui prévoit de couvrir en téléphonie mobile les dernières zones habitées non couvertes. Si les cartes et les chiffres officiels avancent des taux de couverture proches de 100 %, il reste néanmoins de graves problèmes dans les régions rurales, et en particulier dans les zones montagneuses où la propagation des ondes est plus difficile à évaluer. De nombreux habitants de villages de montagne découvrent ainsi avec stupeur qu’ils sont officiellement couverts par les opérateurs mobiles, alors qu’aucun "bâton" ne s’affiche sur l’écran de leurs téléphones, sauf à monter sur le toit de leur maison... Il reste donc du travail. Pas de succès pour les cabines connectées

L’ex-opérateur public avait mené ces dernières années plusieurs expérimentations pour développer un nouveau modèle de cabine, intégrant notamment l’accès à Internet. "Ces expérimentations n’ont pas perduré, nous n’avons pas trouvé de modèle économique", précise la porte-parole.

Orange prévoit d’avoir terminé fin 2015 le démantèlement des cabines situées sur la voie publique, et fin 2016 celles installées sur des sites privés (gares, aéroports, hôtels, aires d’autoroute, etc.). "Nous nous engageons à recycler toutes nos cabines", précise Orange. Il n’existe pas en France de marché pour la revente des cabines, qui sont moins emblématiques (et moins design...) que celles de Londres par exemple. Toutefois, Orange en conserve quelques-unes pour son musée des télécoms.


La cabine téléphonique ne sonnera plus Les cabines téléphoniques disparaîtront du paysage urbain. Libéré par la loi Macron de l’obligation de les gérer, Orange va les désinstaller au fur et à mesure d’ici à 2017. M6 info 20/10/2015

Elles n’ont pas la rutilante allure de leurs homologues britanniques, mais elles ont à une époque peuplées tous les coins de France. Elles, ce sont les cabines téléphoniques. En 1997, on en dénombrait environ 300.000. Actuellement, on en compte 41.300.

Entre 2010 et 2013, leur trafic a chuté de 95 %. Les rares utilisateurs s’en servent aujourd’hui pour passer des communications très courtes, composer des numéros gratuits, ou vers l’étranger. Et Orange a arrêté ses offres : il n’est plus possible d’acheter les fameuses cartes à puce qui permettent de s’en servir.

Une minute par jour

Cette baisse importante du nombre de cabines s’explique par son usage réduit : selon Orange, elles ne servent plus qu’une minute par jour en moyenne. La faute à l’explosion du téléphone portable dans les années 2000, qui rend ce service public, jadis universel, aujourd’hui dépassé.

Pourtant, elles ont tout de même coûté, selon Les Echos, quelque huit millions d’euros de frais d’entretien annuels en 2015, dont une partie à la charge de l’Etat, actionnaire à 23% de l’opérateur. On comprend pourquoi l’opérateur militait de longue date pour mettre fin à ce service, et le choix du gouvernement.

D’après une révélation du Parisien, un article a en effet été inséré dans la loi Macron, votée le 10 juillet dernier, qui libère Orange de son obligation de gérer les cabines téléphoniques dans tout le pays.

Les zones couvertes puis les blanches

L’opérateur va donc les enlever durant les deux prochaines années, en commençant par les zones couvertes par la téléphonie mobile. Puis il désinstallera celles situées dans les zones sans réseau, les zones blanches, qui devront être couvertes entretemps.

En mai dernier, les quatre opérateurs avaient en effet signé avec le gouvernement une charte les engageant à terminer d’ici à 2017 la couverture de la France. A ce jour, il reste entre 2.000 et 4.000 lieux d’habitation en zones blanches.

Sauver les cabines

Mais certains refusent de se passer des cabines. Un maire d’une commune de l’Hérault, interrogé par France TV Info, estime ainsi que ces cabines téléphoniques seront d’une aide précieuse pour alerter les secours en cas de graves intempéries.

Selon le Télégramme, une association, "Perdons pas le fil", s’est créée et a lancé une pétition afin de sauvegarder des cabines. Pour l’association, les cabines sont le seul réseau fiable en cas de coupure électrique, et permettent aux personnes hypersensibles aux ondes électromagnétiques de téléphoner